Arènes et toreros espagnols : histoire

Lors de vos vacances en Espagne, il ne faudra pas passer à côté des arènes. Il en existe partout dans le pays, et de n’ombreux spectacles sont proposés tout au long de l’année, pour le plus grand plaisir des touristes.

La corrida, un incontournable de l’Espagne

Dans sa forme générale, la tauromachie ou la corrida est un spectacle traditionnel pratiqué aujourd’hui en Espagne, au Portugal, au sud de la France et dans quelques pays hispano-américains comme le Mexique, la Colombie, l’Équateur, le Venezuela et le Pérou. Elle se traduit habituellement par des combats avec des taureaux jeunes ou adultes.

Torrero

La corrida, telle qu’elle se pratique aujourd’hui, consiste pour les toreros professionnels à exécuter différents mouvements pour combattre les taureaux. La proximité avec ces derniers place le torero (dont le chef est appelé le « matador ») à plusieurs risques, souvent mortels.

Des racines religieuses

La corrida trouve ses racines dans la préhistoire, à l’époque où le culte et le sacrifice de taureau ont été omniprésents dans la Mésopotamie et en Méditerranée. On considère que le premier spectacle associé à la tauromachie est « l’épopée de Gilgamesh » montrant une scène dans laquelle Gilgamesh et Enkidu se sont battus pendant des heures contre un taureau sacré et indomptable. L’histoire de la tauromachie, dans sa forme générale, est souvent liée à Rome, où de nombreux spectacles ont confronté les humains contre les taureaux. Devenus populaires, ces jeux spectaculaires s’étendent aujourd’hui jusqu’en Afrique, en Europe et en Asie, parallèlement à l’ascension de la conquête romaine.

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Certaines théories mentionnent que la corrida (dans sa forme espagnole) a été introduite en Espagne par l’empereur Claudius qui tentait de substituer les gladiateurs. De ce fait, la tauromachie a lieu durant les fêtes religieuses et les mariages royaux, et ce dès le Moyen Âge. En Espagne médiévale, la tauromachie a été toujours considérée comme un sport noble et réservé aux riches. En effet, seuls ces derniers pouvaient se permettre d’élever et de former leurs propres taureaux. Ainsi, la corrida voit le jour en Espagne, faisant confronter taureaux et toreros durant des heures. Ce nouveau style a encouragé la construction d’arènes espagnoles dont l’initiative est attribuée à Juan Belmonte, généralement considéré comme le plus grand matador de tous les temps.